Lundi 25 novembre 2019, une délégation CFDT, composée du SCSI et d’ALTERNATIVE Police, était reçue au ministère des Solidarités et de la Santé par Madame Sophie LEBRET, Conseillère spéciale de Jean Paul DELEVOYE, en présence du Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, Christophe MIRMAND, du DGPN, Eric MORVAN, son conseiller Gilles CORBIN du DRCPN, Simon BABRE, de la DRH du MI, Laurence MEZIN, et de Patrick HAMON chargé de mission pour les retraites dans la Police Nationale.
La réunion s’est déroulée en quatre points :
En préambule, il a été rappelé que l’application de la réforme débuterait en 2025 et qu’elle fusionnerait les dispositifs actuels avec, entre autres, la suppression de la RAFP (Retraite Additionnel de la Fonction Publique )
Les propositions portent notamment sur :
La suppression des bonifications au 1/5ème remplacée par une surcotisation patronale.
Maintien d’un régime dérogatoire
-Ouverture des droits au départ à 52 ans.
-Âge pour un départ à taux plein à 57 ans
Prise en compte de toutes les primes et indemnités sans exception, dans le calcul des droits à retraite (ISSP; NBI; Allocation de maîtrise; IRP; bonifications acquises; OPJ; PRE; etc.)
La conseillère a rappelé le principe de la nécessité d'occuper des fonctions de dangerosité pendant 27 ans pour prétendre à la bonification nouvelle. Même si elle a précisé que la durée serait négociable et que la définition des missions dangereuses serait souple.
La délégation est également intervenue sur la question du travail de nuit et a demandé une véritable valorisation.
Vu la réduction de l’espérance de vie dès 5 ans de travail nocturne
Vu la dangerosité accrue des missions de nuit
Il est impératif que la pénibilité du travail de nuit soit reconnue et se cumule avec la dangerosité du métier de policier.
La délégation a relevé l’absence de dispositif spécifique pour nos collègues féminines davantage soumises à des risques de rupture de carrière. (Congé maternité, congé parental, temps partiel, etc.)
La conseillère nous a indiqué que le gouvernement n’est pas opposé au principe de libéralisation du cumul emploi-retraite mais que la question n’était pas encore définitivement tranchée.