21 déc 2021
"La police tue" : Philippe Poutou réitère ses propos malgré la plainte de Gérald Darmanin Le candidat du NPA a également estimé que la pandémie permettait à la France "de renforcer et de perfectionner encore plus les logiques de répression".
La France vit sous "un régime autoritaire qui a tendance à toujours imposer, contrôler", permettant à la police de "tuer" les citoyens. Après des propos similaires en octobre, qui lui avaient valu une plainte du ministre de l'Intérieur, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou, a renouvelé mardi 21 décembre ses propos sur les violences policières.
"La police tue, a tranché le candidat sur BFMTV. Maintenant pourquoi elle tue ? Est-ce que ce sont des dérapages, est-ce que c'est le résultat d'une politique répressive ? Est-ce que c'est une autonomisation de la police aussi qui a tendance à faire ce qu'elle a envie de faire ? Et nous derrière, on voudrait discuter de la répression politique et on voudrait discuter de cet ordre public qu'on nous dit important à maintenir." En octobre, Philippe Poutou avait déjà tenu des propos similaires. "La police tue, évidemment la police tue, avait-il déclaré sur franceinfo.
Steve (Maia Caniço, ndlr) à Nantes, à Marseille pendant une 'manif' des Gilets jaunes une dame qui fermait ses volets, Rémi Fraisse il y a quelques années..."
"Les propos de M. Poutou envers la police sont insultants et indignes d'un élu de la République. Au nom du ministère, et pour défendre l'honneur de tous les policiers, je dépose plainte", avait réagit Gérald Darmanin sur Twitter.
Mardi, il a également dénoncé le chemin emprunté par le gouvernement dans la gestion de la pandémie. "La crise sanitaire, c'est aussi l'occasion de renforcer et de perfectionner encore plus les logiques de répression (...), a estimé le candidat. On est dans un régime autoritaire, qui utilise de plus en plus les méthodes autoritaires et qui a tendance à toujours imposer, contrôler, surveiller."