ALTERNATIVE Police CFDT est particulièrement choqué des derniers incidents consécutifs à l’acte 8 des gilets jaunes notamment à Paris.
ALTERNATIVE Police CFDT dénonce une nouvelle fois l’absence d’organisation, de coordination et de sécurisation des manifestations et ce malgré des déclarations et autorisations préalables du Ministère de l’Intérieur.
A ce titre, ALTERNATIVE Police CFDT exhorte le Ministère de l’Intérieur, dont la Préfecture de Police, à n’accepter toute manifestation qu’à la seule condition que les organisateurs et les services d’ordre soient clairement identifiés afin que, le cas échéant, leur responsabilité soit engagée en cas de débordement.
A défaut, ALTERNATIVE Police CFDT réitère sa demande d’interdiction pure et simple de tout rassemblement ou de manifestation qui permettra de procéder à toute interpellation dès lors qu’un attroupement se produira en amont de tout évènement.
ALTERNATIVE Police CFDT considère également que la création d’un nouveau fichier administratif des manifestants violents est inutile et contreproductive quant à sa mise en œuvre sur le terrain. Un fichier administratif seul ne servira à rien en dehors d’identifier des individus susceptibles d’être dangereux lors de manifestations mais sans aucune action coercitive possible avant un passage à l’acte.
Aussi, ALTERNATIVE Police CFDT propose, au contraire, qu’une disposition plus ferme et plus radicale soit effective et prise par la justice !
Seule une condamnation d’interdiction de participer à une manifestation, ou de pointer dans un commissariat préalablement à toute participation à un événement « sensible », apparaît comme la seule solution efficace à l’instar de ce qui existe déjà pour la présence d’hooligans à proximité des stades de foot.
ALTERNATIVE Police CFDT appelle donc le gouvernement et les parlementaires à se pencher rapidement sur cette question de l’ultra violence au sein des manifestations afin de légiférer dans les meilleurs délais et éviter, ou pour le moins minimiser, tout nouveau débordement.
Enfin, ALTERNATIVE Police CFDT estime que la légitimité des revendications des gilets jaunes pacifistes n’est pas contestable mais qu’elle doit s’organiser dans le cadre d’un mouvement structuré, organisé par et avec des représentants officiels. Le mouvement gagnera en crédibilité afin d’être mieux écouté et entendu par les pouvoirs publics et évitera toutes les dérives extrémistes que nous pouvons connaître depuis le 24 novembre 2018.