11 oct 2019
"Une demande de suspension a été faite pour l'un d'entre eux", a-t-on ajouté de même source, sans plus de précisions sur le lieu d'affectation et le grade des deux agents.
Cette décision intervient après l'attaque meurtrière perpétrée la semaine dernière à l'intérieur de la préfecture de police par Mickaël Harpon, un employé soupçonné de radicalisation islamiste.
Informaticien, Mickaël Harpon s'occupait de la maintenance de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP).
Selon un rapport interne de la DRPP, cet agent administratif converti à l'islam depuis une dizaine d'années avait justifié en 2015 auprès de certains de ses collègues l'attentat de Charlie Hebdo sans faire l'objet d'un signalement "formel".
Relevant un "dysfonctionnement de l'Etat", le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait estimé que les alertes sur le comportement de M. Harpon n'avaient pas été faites "au bon niveau" et "au bon moment".