Le Ministre de l’Intérieur a reçu les organisations syndicales en visioconférence ce mardi 3 novembre 2020 au cours de laquelle il a été abordé plusieurs points relatifs à la crise sanitaire et notamment la mise en place du télétravail.
Alternative Police CFDT a dénoncé le manque de moyens humains et matériels pour le bon développement du télétravail et la mauvaise gestion des cas contacts au sein des services.
Alternative Police CFDT revendique l’élaboration d’un plan en mode dégradé au cas où la situation l'exigerait.
Un point positif : à ce jour, aucun manque d’équipement de protection individuel (masques, gel hydroalcoolique…) n’a été constaté dans les services sur l’ensemble du territoire national.
-Développement du télétravail : il est passé de 15% lors du 1er confinement à 50 % aujourd’hui. Le matériel informatique distribué a été multiplié par 4.
La volonté du Ministre est de dépasser les 50 % mais Alternative police CFDT a souligné que le manque de matériel dans certaines zones (NOEMI) ainsi que la mauvaise gestion de sa distribution au niveau local ne permet pas son développement dans l’immédiat.
-Direction du Numérique DNUM : cette direction, au regard du contexte actuel, manque cruellement de moyens humains : il est urgent de recruter du personnel.
-Risques Psychosociaux : le télétravail, c’est bien ! Mais Alternative Police CFDT souhaite qu’un plan de prévention des risques psychosociaux soit mis en place pour les agents en télétravail à temps plein.
-Réunion professionnelle : la visioconférence doit être mise en place partout où il est possible de l’organiser toutefois certains conseils de discipline seront maintenus en présentiel.
-Autorisation Spéciale d’Absence : les A.S.A. ne seront pas généralisées comme pour le premier confinement néanmoins il y aura une certaine souplesse pour les familles monoparentales et les situations exceptionnelles.
Dans un souci d’anticipation, Alternative Police CFDT souhaiterait l’élaboration d’un plan en mode dégradé dans le cas où les conditions sanitaires nous l’imposeraient afin de garantir la protection des agents et la continuité du service public.
-Les O.S. ont demandé unanimement à revoir la liste des personnels à risque, les critères de vulnérabilité ainsi que la reconnaissance en tant que maladie professionnelle.
-Réunion C.H.S.C.T : les réunions seront organisées de manière hebdomadaire sur l’ensemble du territoire à l’instar de la Préfecture de Police.
-Mise en application des règles concernant les cas contacts : certains services ont interprété de manière erronée les règles de gestion des cas contacts ainsi une nouvelle note plus détaillée sera rédigée afin qu’il n’y ait plus recours à de l’aménagement de travail ou à un arrêt de travail.
La septaine est la règle et la médecine de prévention doit être systématiquement consultée.