Violences urbaines : sans sanction, ça continuera

Benjamin CAMBOULIVES (Alternative Police CFDT) explique comment certaines bandes saisissent des dates “opportunes” — Halloween, comme le 14 juillet ou le 1ᵉʳ janvier — quand le rapport de force leur est favorable, surtout là où les effectifs manquent.

« Tant que vous n’aurez pas une police et une justice fortes, vous aurez du mal à endiguer la violence. »
« Ils se saisissent de toutes les opportunités où le rapport de force leur est favorable. »
« Les profils sont très jeunes — beaucoup de mineurs en errance, pas tenus par la famille. »
« Si, entre les mains de la justice, il n’y a pas de sanction, on ne s’en sort pas. »
« 80 ans de primat éducatif — on en voit les limites. L’excuse de minorité ne devrait pas être automatique. »

Difficulté supplémentaire : caractériser les faits pour punir dans le cadre des violences urbaines.
Message central : sanction effective + présence suffisante sur le terrain — sinon, l’opportunité dicte l’escalade.