ALTERNATIVE Police dément la tentative de viol sur la manifestation du 1er mai présentée comme telle au moyen d’une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux https://mobile.twitter.com/puretele/status/1124036016141152256?s=21
ALTERNATIVE Police affirme qu’il s’agit là d’une fake-news dans le but de renforcer la polémique autour de deux autres vidéos montrant un policier jetant un pavé d’une part et une autre où un agent met deux gifles à un manifestant.
Si certains gestes sont inappropriés et contraire à la déontologie policière, ALTERNATIVE Police précise qu’il faut cependant recontextualiser ces comportements dans des manifestations ultraviolentes depuis cinq mois, d’une fatigue physique de policiers acculés qui font face à des agressions, des insultes et dont plus de 1300 d’entre eux ont été blessés depuis le 17 novembre 2018.
Pour autant, la vidéo dite « avec la matraque » n’est pas une violence policière. Pour ALTERNATIVE Police, après avoir procédé à des arrêts sur images et des zooms, il apparaît que le policier procède à une technique pour forcer l’individu au sol à se relever.
Comme le montre la vidéo, cette technique consiste à passer la matraque télescopique entre la ceinture et le pantalon pour s'en saisir à deux mains afin de contraindre l'individu à se relever en le soulevant par l’arrière et l’obligeant ainsi à se mettre debout. Malheureusement, dans ce cas de figure, au regard du contexte particulièrement hostile (insulte « tout le monde déteste la police) et la nécessité d’agir vite pour exfiltrer l’individu, la technique de levier n’a pu se faire concrètement et c’est notamment pour cette raison que l’on voit le policier s’y prendre à plusieurs reprises, en vain. La suite de la vidéo démontrera que, faute de pouvoir relever l'individu, il sera traîné au sol pour pouvoir être exfiltré en garantissant au maximum la sécurité des policiers intervenant.
ALTERNATIVE Police dénonce donc cette manipulation fallacieuse des images visant à stigmatiser et discréditer le travail particulièrement difficile des policiers sur un mouvement social ultraviolent avec la présence de black-blocs.
ALTERNATIVE Police espère que l’enquête, ouverte et confiée à l’IGPN, confirmera rapidement cet état de fait et qu’elle identifiera aussi l’auteur de la diffusion de la vidéo afin de le poursuivre en diffamation et le cas échéant pour dénonciation d'un crime imaginaire (article 434-26 du code pénal) !