Mis sous pression par une demande sécuritaire sans précédent, suremployés et peu considérés par une hiérarchie qui plébiscite uniquement la politique du chiffre.
Après une mobilisation intensive en raison du mouvement des gilets jaunes et une liste macabre de suicide qui ne cesse de s'allonger....
L'administration a choisi de continuer de mépriser la base en gratifiant essentiellement les officiers et les chefs de section
L'administration doit ouvrir les yeux : les outils censés détecter, prévenir et dénoncer le mal-être des fonctionnaires sont contrôlés par ceux qui en sont souvent à l’origine !
Aujourd’hui, la cellule de veille n’est qu’une instance réduite à collationner des chiffres.
L'assistant et conseiller en prévention désigné par le patron ne peut pas, d’une part, être dépendant de celui qui est peut-être à l’origine du problème et d’autre part, lui demander des comptes !
Les recours gracieux et hiérarchiques transmis sous couvert du chef de service ne doivent plus dissuader. Pire, ils ne doivent pas exposer le fonctionnaire à des représailles.
Alternative Police - CFDT s'inquiète de la dégradation des conditions de travail dans nos unités de forces mobiles. Chaque mois est rythmé par des arrêts de travail, des compagnies indisponibles et des dépressions. Il est temps pour l'administration de réaliser que nos effectifs traversent incontestablement une véritable crise qui met en péril le bon fonctionnement du service public en matière de sécurité.
L' administration doit préserver ses effectifs en redonnant du sens au travail, en favorisant la cohésion et en réhabilitant la confiance hiérarchique car se sont des valeurs protectrices contre les risques psychosociaux.