À compter du 1er octobre 2024, les nouvelles conditions de vidéosurveillance entreront en vigueur. Elles limitent la vidéosurveillance aux seules personnes gardées à vue, et non à l’ensemble des détenus.
« Obligation de motiver chaque décision » et « limite stricte de 24h sans renouvellement simple ».
Alternative Police CFDT s’oppose fermement à cette réforme !
La vidéosurveillance permet
De garantir aussi bien la sécurité des personnes détenues que des forces de l’ordre.
Une surveillance en temps réel pour prévenir les incidents.
D’assurer la sécurité des lieux de détention.
De protéger les droits fondamentaux des détenus, car l’image est une preuve en cas de litige.
De prévenir les risques d’évasion.
Les garanties actuelles
Vidéos accessibles uniquement aux personnes autorisées (juges, avocats et organismes de contrôle).
Les détenus sont informés du contrôle vidéo et de sa finalité.
Modifier le système actuel c'est
La fin de la surveillance constante, et donc un risque pour les détenus et les policiers.
Un coût considérable en effectifs pour mettre en place des rondes régulières, qui se fera au détriment des missions de sécurité publique.
Alternative Police CFDT exige une révision immédiate de ces dispositions. N’attendons pas qu’un drame se produise pour revenir sur cette réforme.
Alternative Police CFDT demande le maintien des conditions de vidéosurveillance dans les locaux de GAV dans leurs conditions actuelles