Le 16 février 2004, l’Etat a investi 4,5 millions d’euros dans une Unité d’Hospitalisation Sécurisée Interrégionale ( UHSI), équipée de 17 lits et installée à Nancy, afin d’accueillir les détenus malades incarcérés en Lorraine et en Alsace.
“Cette mission incombe aux personnels pénitentiaires affectés à la surveillance des détenus malade”.
Force est de constater, que 17 ans plus tard, les détenus malades ne sont pas hospitalisés à l’UHSI, mais dans des hôpitaux publics.
Et, que les détenus malades ne sont pas gardés par l’administration pénitentiaire, mais par les brigades de
Police-Secours.
Un détenu hospitalisé est gardé par deux policiers, soit une voiture en moins, voire plus de véhicule de
disponible lorsqu’on fait le 17 Police-secours sur certaines villes .
En fin de garde à vue, s’est encore la Police qui présente et garde dans les palais de justice les individus placés sous main de justice. Soit 2 ou 3 Policiers par individu, ce qui limite encore le nombre de voiture disponible lorsqu’on fait le 17 Police-secours!
On peut connaître parfois 2 ou 3 individus présentés en même temps à la demande des magistrats.
Alternative Police Cfdt demande :
- la création au sein de l’administration pénitentiaire d’une Police pénitentiaire, qui reprendrait la garde des détenus hospitalisés et la gestion des individus placés sous main de justice en fin de GAV dans le cadre des présentations
judiciaires.
- l’utilisation de l’UHSI en cas d’hospitalisation de détenus pour
limiter les évasions et les contraintes dans les hôpitaux publics.