Christophe Naegelen (UDI-Agir) et Jean-Michel Fauvergue (LREM) rapporteur et président de la commission d'enquête expliquent avoir fait un travail pragmatique avec des constats sur le terrain, ils ont également organisé une grande consultation à laquelle plus de 13 000 gendarmes et policiers ont répondu.
"On ne s'attendait pas à trouver un immobilier dans un tel état, a reconnu M. Naegelen, citant le commissariat de Fontainebleau (Seine-et-Marne), victime d'infiltrations et où "un mur s'est effondré". Dans le même département, à Chaumes-en-Brie, "quinze gendarmes se partagent deux casques, deux gilets lourds, un unique pistolet à impulsions électriques, un seul lanceur de balles de défense", illustre encore le rapport.
Parmi la longue liste de locaux "indignes" pourrait figurer le commissariat de Fécamp en Seine-Maritime. Il n'est pas nommé mais selon les syndicats il est clairement concerné par tous ces problèmes d'insalubrité.
"A chaque grosse pluie, le commissariat est inondé, dans les vestiaires au sous-sol, on se retrouve les pieds dans l'eau. Dans ce commissariat, si il y a un feu, les collègues vont mourir brûlés ou devront sauter du 1er ou 2ème étage ! -" Laurent Dugast, secrétaire zonal adjoint haute-normandie Alternative police CFDT
Une députée de la circonscription a réagi à cette situation dénoncée par les syndicats. Elle se rendra ce vendredi 12 juillet dans les locaux pour voir par elle-même la situation.