10 juil 2020
En déplacement à Dijon, après les violences de la mi-juin, le Premier ministre est venu assurer son soutien aux forces de sécurité. Il assure «avoir été choqué» par ces incidents.
Dijon (Côte d’Or), le 10 juillet. Le Premier ministre Jean Castex, en présence du maire de Dijon François Rebsamen, échange avec des habitants. AFP/PHILIPPE DESMAZES
Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sont à Dijon ce vendredi, à la rencontre des forces de sécurité, près d'un mois après les violences qui ont secoué le quartier sensible des Grésilles et le centre-ville.
« Je demeure scandalisé par des comportements inadmissibles qui ont pu être perpétrés », a lancé le Premier ministre, qui s'est également dit « choqué », dans une brève allocution après une visite à l'hôtel de police.
« Dans cette société rongée par des tendances inadmissibles, vous êtes au cœur du pacte républicain et démocratique que plus que jamais l'État a bien l'intention de défendre avec la détermination qui s'applique aux causes les plus essentielles de notre démocratie », a souligné le chef du gouvernement.
« Je suis venu vous dire le total engagement, la totale détermination du président de la République, du gouvernement de la République, à défendre celles et ceux qui sont agressés, au premier rang desquels les femmes et les hommes dont c'est la mission d'assurer la protection des autres et de la société », a-t-il insisté.
« Gérald Darmanin bénéficie de toute notre confiance pour exercer cette haute fonction », a répété Jean Castex devant les forces de sécurité dijonnaises.
Un peu plus tard devant les habitants, le Premier ministre a assuré que « les responsables des violences » étaient connus. « On sait qui c'est, nous appelons à ce qu'ils soient sanctionnés avec la plus grande fermeté », a-t-il martelé.